Shalom שלום veut dire Paix

Shalom  שלום veut dire Paix
SHALOM שלום veut dire Paix. Dans la langue courante, c'est bonjour, au revoir et salut. Mais c'est aussi plus qu'un mot, c'est un rêve !

02 février 2011

Shoah shelanou par Amir Guttfreund

J'ai commence un nouveau livre qui a ete  publie en francais sous le titre  :
Les gens indispensables ne meurent jamais.

Grand-père disait toujours :  Il faut bien que les gens meurent de quelque chose , et il refusait de faire un don pour la lutte contre le cancer, contre les accidents de la route, ou pour toute autre campagne. Afin d'éviter de passer pour un avare, il ne manquait jamais de faire une apparition remarquée dans les grandes manifestations des oeuvres de charité. Il savait si bien soigner sa prestation qu'à l'exception de nous, ses proches, la vérité pure et simple passait inaperçue - il était pingre.

Chez lui, l'avarice était une loi universelle. Il collectait minutieusement des bouteilles vides à échanger, et quand l'une d'elles s'ébréchait, il la recollait de main de maître. Ses chemises, il les mettait, comme l'aurait fait un coucou, dans le panier à linge des voisins et simulait des taches en cas de besoin. Il savait s'enrhumer par miracle en même temps que nous, prenait de notre sirop et cachait le sien. Anticipant notre convalescence, il déclarait  que nous étions guéris  en raflant pour lui le restant d'antibiotique. Chez lui, dans sa salle de bains, il versait le savon liquide dans un flacon. À mesure que le niveau de savon diminuait d'un pouce, il le diluait avec de l'eau et, par un phénomène inverse, en fin de compte l'eau devenait, il en était persuadé, du savon.

L'un de ses plus étonnants stratagèmes était son pouvoir magique sur les sachets de thé. Chaque sachet, même plongé dix fois dans de l'eau bouillante, produisait quelque chose, un simulacre de thé à la limite de la représentation physique de la matière. Il soulevait de l'eau le sachet relié à la cuillère par un fil, d'un air soupçonneux, en connaisseur. Selon des signes que lui seul savait déchiffrer, il évaluait la longévité du sachet, scellait sa destinée, il appelait ça  sélection  quand il voulait tourmenter grand-père Joseph. Nous soupçonnions que même après épuisement total de leurs forces, les sachets n'étaient pas jetés, qu'ils finissaient dans un lieu secret et qu'ils serviraient un jour à garnir son nouveau matelas. Nous les avons cherchés durant toute notre enfance, mais jamais nous n'avons trouvé un seul sachet dans ses affaires,
même à l'issue de recherches extrêmement méticuleuses - après avoir fouillé dans ses lettres à la danseuse Joyce, ses dettes au défunt Finkelstein et la section fabuleuse de ses capotes anglaises.

De temps à autre, nous prenions plaisir à nous rappeler à nous-mêmes qu'il n'était pas du tout notre vrai grand-père. Nous l'appelions grand-père, papi Lolek, en vertu de  la loi de compression  de notre famille, fruit de la prodigieuse invention de la première génération de la Shoah, nos parents. L'absence de frères, d'oncles, de pères et de mères rendait vaine toute nécessité de précision. Nous appelions systématiquement  oncle  tout adulte de l'âge de nos parents, et par voie de conséquence, leurs descendants étaient nos cousins.
Tout ceci avait une logique, il y avait des règles, oui. Une harmonie était requise entre les sentiments de proximité qui reliaient toutes les générations pour que le fossé soit comblé et que chacun trouve son correspondant. Nous avions besoin des liens d'amitié de la génération de nos parents pour faire de leurs enfants nos cousins. Un  oncle  isolé, qui n'avait aucun penchant ni intérêt pour les fêtes familiales, nous privait d'une grappe pleine de cousins intéressants. Il nous en privait et les anéantissait tout à la fois. Pas de demi-mesure ici, dans la loi de compression.
Avant tout, nous avions besoin de grands-pères et de grands-mères, c'est pourquoi nous avons ouvert des brèches entre les clôtures et nous avons récolté tous ceux que nous pouvions.

Nous n'avions jamais connu le père de mon père, Zeev-Wolf (dans l'album de famille, une petite photo de sa tombe attirait mon regard). Nous avions choisi ses cousins, papi Lolek et papi Heinek pour tenir lieu de grands-pères. Du côté de maman, même stratagème : son père Shalom, le grand malade, dernier survivant des rescapés de la Shoah étant prisonnier des affres de sa maladie terminale, séquelle des tortures de la Gestapo, nous avons annexé un de ses parents plus ou moins proche, papi Menaché, qui jouait le rôle de grand-père officiel.
En d'autres occasions, nous avons adopté papi Ernest, Mamie Eva, papi Will.

Qu'elle était petite, pitoyablement réduite, ma famille véritable, malgré le camouflage des proches !

Papi Shalom 1912-1980

Une tante

Son fils, le seul vrai cousin

Un autre oncle, en fait, demi-frère de ma mère.

 Pas besoin d'être fin psychologue pour le comprendre , me disait Effi quand je lui racontais quel désir fou de coucher avec Anat m'avait saisi à notre retour d'un des mariages dans sa famille. A peine avait-elle eu le temps de retirer ses chaussures dans la voiture qu'encore épuisé, je dégraffai d'une main les boutons de sa robe, tandis que sur le siège arrière grognait Yariv, petit prince de cinq ans.

Papi Lolek, l'expert en thé, n'était pas le premier des grands-pères. Nous l'avions acquis relativement tard. Mais le personnage occupait une place imposante dans nos vies et illuminait de son éclat notre routine. Généralement, il faisait irruption dans notre univers au volant de sa voiture : une Vauxhall des années 70, carcasse agonisante, gémissante, à laquelle lui seul parvenait à insuffler de la vie. Toujours cravaté, toujours en train de fumer, vêtu de manière pittoresquement grandiose, il avait coutume de sortir de sa Vauxhall comme s'il était l'empereur Francois-Joseph saluant la foule du haut de son balcon. Quelques minutes plus tard, on le retrouvait à table, buvant son thé, mangeant son gâteau, fumant sa cigarette.

Il faisait exception dans son entourage, papi Lolek, puisqu'il n'était pas du tout rescapé de la Shoah. La Deuxième Guerre mondiale l'avait surpris tandis qu'il faisait son service militaire dans la cavalerie polonaise, ces malheureux fous furieux qui, aux cris de guerre  Hourrah ! l'épée au poing, se lançaient à l'assaut des chars allemands. Quand son unité fut décimée, papi Lolek se réfugia en Russie et là, se joignit à l'armée des volontaires du général polonais Anders. C'est dans les rangs de l'armée d'Anders qu'il traversa l'Iran, la Palestine et arriva en Angleterre pour rejoindre à nouveau la guerre mondiale. Les soldats de l'armée d'Anders, papi Lolek inclus, furent jetés dans les batailles les plus âpres et subirent les pertes les plus terribles. Ces soldats de quatre sous, envoyés au front chaque fois qu'un général quelconque murmurait dans son quartier général :  on va les essayer, pourquoi pas ? , essuyèrent des pertes effroyables, furent filtrés, épurés au point que survécurent seulement ceux qui ressemblaient à papi Lolek, des gens vernis, sans effroi devant leur vieille compagne - la mort.
Chaque jour, ils la voyaient en face et ils s'étaient habitués à lui dire non de la tête, la main au chapeau - en bons voisins polis - et c'est tout. Ils ne se mêlaient pas de ses affaires, elle ne se mêlait pas des leurs.

La guerre mondiale était terminée. Les soldats de l'armée d'Anders, du moins ce qui en restait, eurent droit à une indemnité pour leurs bons et loyaux services - la nationalité britannique. Mais papi Lolek, qui était amoureux d'une danseuse américaine du Kentucky nommée Joyce, rentra en Pologne, pour voir s'il restait quelqu'un de sa famille. En chemin, il perdit la trace de Joyce, qui renonça à toute opportunité de
devenir mamie Joyce (sur le plan purement objectif, elle échangea papi Lolek pour un pianiste viennois). Sa famille avait péri dans les chambres à gaz. Il lui restait seulement son jeune frère Heinek avec lequel il émigra en Israël. Ici, il recommença une nouvelle guerre : contre les pauvres malheureux qui pleuraient sur leur sort et racontaient à voix basse Auschwitz et Buchenwald.

Papi Lolek crachait sa hargne contre les rescapés :

- Vous avez connu la terrible sélection ? Chez vous, ils en choisissaient un sur trois ? Pendant dix heures, vous êtes restés tout nus sous la neige dans l'Appelplatz ? Et alors, balivernes que tout ça ! Chez nous, à Monte Cassino contre les Allemands, si seulement ç'avait été un sur trois ! Deux nuits et deux jours, celui qui se reposait un peu était mort, en avant, marche ! sans arrêt, vous parlez de malheurs... Son hébreu était truffé de mille et une fautes, chaque phrase ou presque en charriait un torrent.

Il levait son verre et disait :

- La vie est belle, Juifs !

Antisémite ? un peu.

Il boit beaucoup, fume. Toujours droit comme un piquet, toujours, malgré ses douleurs au dos. Il possédait des terrains dans la région de Guedera, à propos desquels certains fonctionnaires bien placés avaient insinué qu'ils seraient prochainement divisés en lotissements.
Pendant trente ans, il allait de temps à autre contempler son trésor, agricole encore, couvert de laitues et de fraises, comme des dents de lait vouées à disparaître et à laisser place libre à l'essentiel de l'essentiel. Les fonctionnaires se succédèrent durant ces trente ans, mais papi Lolek n'en perdit pas moins confiance. Il avait pleine et totale confiance en la spéculation et refusa de vendre ses terres à un agriculteur importun du mochav de Guidron. Celui-ci renouvelait ses offres, papi Lolek réitérait son refus.

- Sur ma terre, on ne fera pas pousser des légumes, déclarait-il, passionné, tout entier enflammé d'idéologie. Chez lui, on ne gaspillerait pas sa terre en culture ridicule comme le navet. Ses terrains seraient consacrés entièrement à l'immobilier.

Papi Lolek allait à Guedera et revenait - non pas à la maison - mais directement chez le Bon-Garagiste-Green parce que, tous ces kilomètres, la Vauxhall ne pouvait les faire sans panne. Là, il s'asseyait au milieu des ouvriers arabes jusqu'à la fin de la réparation, prenait aussitôt un siège et un verre de café amer et en échange, il les payait en récits de guerre. Les ouvriers aimaient bien ce Juif qui pouvait raconter des victoires, mais pas sur les Arabes. A ses côtés, on se mettait à l'aise, tout en écoutant sans mauvaise conscience les combats et les stratégies... en échange d'un polissage gratuit, et parfois, on avait même droit à un bon mot sur Saladin.

La Vauxhall des années 70 était une mine de vieilles pièces de rechange. Depuis longtemps déclarée hors service par les compagnies d'assurance, elle était rapiécée et rafistolée à l'aide de pièces de rechange achetées au rabais.  Le bon marché est un pis-aller, la qualité survit , telle était la règle qui régissait la Vauxhall jusqu'au jour où les garagistes refusèrent de s'en occuper et où le Bon-Garagiste-Green, en homme intègre, accepta d'y toucher, sans garantie, sans rendre de comptes et sans faire d'histoires. Papi Lolek et le Bon-Garagiste-Green étaient faits pour se comprendre.
Avec la bénédiction de papi Lolek, le Bon-Garagiste-Green ne reculait devant aucune solution. Il installa dans la Vauxhall le radiateur d'une vieille Volvo, la pompe d'une Saab, des vis qu'aucune usine au monde ne produisait plus, des vitres récupérées sur des Fiat, des Renault ou des Daf.
Comme des diamants sertis dans une couronne, secrets et vénérables, étaient dissimulés, enchevêtrés, les tuyaux d'un carburateur Chevrolet dernier modèle.

Ces services-là, le Bon-Garagiste-Green ne les rendait qu'à papi Lolek. Lorsqu'une fois, je me suis adressé à lui pour ma Subaru, je fus quelque peu surpris de m'entendre dire que son garage était un garage Volkswagen. Comment pouvais-je penser qu'il réparerait une Subaru ? Il m'a même demandé quand j'achèterais une Volkswagen et je lui ai expliqué que, par principe, j'étais contre les voitures allemandes.

- À cause du prix ?

- À cause de la Shoah.

Le Bon-Garagiste-Green comprit sans me contredire. Il y a bien des gens qui n'achètent pas de Japonaises à cause de leur tôle. Par principe.
La Shoah, c'est aussi une raison, mais allez plutôt dans un garage Subaru. Papi Lolek et sa Vauxhall, c'est un cas à part. Il l'aimait beaucoup sa Vauxhall, et payait toujours le Bon-Garagiste-Green rubis sur l'ongle. Dans d'autres circonstances, en revanche, il fermait la paume de sa main et se refusait à accomplir le geste de payer. Les dettes qu'il avaient accumulées étaient pour lui une fontaine de jouvence. Il y puisait force, courage et fraîcheur d'esprit. Nous avions du mal à concevoir une scène plus admirable que papi Lolek remettant en question une dette. Il s'avançait vers ses créanciers avec panache, présentait ses exigences, en écoutant d'une oreille distraite. Plus le créancier était grand et important, plus il était inflexible, puissant et menaçant - plus papi Lolek rayonnait de superbe et de magnificence.

Parfois il sollicitait notre présence dans ces discussions. Nous n'avions qu'à nous asseoir. La douce présence d'un enfant émoussait le tranchant de certaines intentions. Nous restions assis en silence, conscients, dans une certaine mesure, de notre rôle. Nous observions papi Lolek exhibant, devant son créancier, de gros classeurs pleins de papiers et de formulaires. Il fouille, vérifie, et soudain son regard s'illumine. Il regarde son créancier, voilà, il a trouvé ! Il montre les bons documents, rayonnant, comme s'il avait déjà résolu le problème à moitié. De ses doigts alertes, ses bras laissant apparaître des taches de vieillesse, il extrait deux ou trois feuilles du tas épais. Il les éparpille sur la table, les tapote de sa paume ferme - voilà ! Et maintenant, c'est le tour de son adversaire de faire retraite et de réduire ses exigences.

Ouverture des négociations. Le ton monte. Quand les esprits s'échauffent, papi Lolek consulte à nouveau ses documents, geste qui généralement annule tout espoir de réconciliation. Il fouille, s'acharne sur ses documents. S'il sent que l'irritation ne diminue pas, si la tension est toujours flottante dans l'air, en désespoir de cause, papi Lolek offre un cigare.

Tous les créanciers ne sont pas crédules. Certains ont un penchant pour la violence. Mais le héros de l'armée d'Anders transperce, de son regard bleu glaçant, son adversaire. Il l'accule dans un torrent d'accords, de phrases, d'options, d'engagements, de réserves, de garanties. Papi Lolek fait des tours de passe-passe. Des délais sont fixés, des plans esquissés, parfois même des échéances de paiement. Au sommet de l'accord, se décide un nouveau prêt.

Certains créanciers le poursuivent en justice. Là, le tribunal est saisi d'un mystérieux vertige. Les dossiers de papi Lolek s'égarent, retards et dysfonctionnements causent des désastres, il régne un mauvais esprit de changements et de reports. La cour se ravise plusieurs fois. Elle annonce une date et l'annule, fixe une audience et se rétracte. Nul ne sait ce qui lui arrive. Tout se passe comme si, au coeur des bureaux, siégeait le doute qui transforme les scrupules en ajournements.

Il arrivait également que papi Lolek rencontre au palais de justice un ancien fonctionnaire qui apprécie sa carrière militaire dans l'armée d'Anders. Non pas pour avoir été lui-même soldat, mais par admiration pour un soldat de l'armée d'Anders devenu illustre, le défunt premier ministre Menahem Begin. En réalité, au moment où l'armée d'Anders avait traversé la Palestine, à mi-chemin entre la Russie et l'Angleterre, avant même de combattre, Menahem Begin avait déserté, comme de nombreux Juifs, afin de prendre part au combat sioniste ici. Mais le temps qu'il avait passé dans l'armée polonaise avait eu une influence décisive sur lui. En échange des souvenirs communs de papi Lolek avec Menahem Begin, le fonctionnaire fait de son mieux concernant les dates du procès. Il repousse ou retarde, pinaille ou diffère. Papi Lolek, à son grand regret, ne connaissait pas Menahem Begin à cette époque, mais de son point de vue, un soldat est un soldat ; donc il raconte et raconte, parfois sans faire attention, il entraîne Menahem Begin avec l'armée d'Anders en Europe, au lieu de le laisser ici, à diriger l'Irgoun. Il l'emmène dans les batailles de Monte Cassino, de Loretto, d'Ancone, dans les traversées des fleuves italiens. Son auditeur ne proteste pas. Au contraire, il s'enthousiasme :  Et tout ça, pendant nos années de lutte ici !

A part son penchant pour les dettes, papi Lolek était maître dans l'art des opportunités. Quand le temps qui généralement galope se conjugue en  temporiser  et ralentit, il le saisit au vol, à pleines mains. Les journaux étaient grands ouverts à la page des petites annonces et de la rubrique nécrologique. Rapidement, il faisait le lien entre telle ou telle annonce, mettait sa cravate la plus convenable et sortait à la chasse aux opportunités dans sa Vauxhall. En simple soldat, il ne dédaignait aucun gain, si minime fût-il. Dans chaque succursale de banque, il entretenait un petit compte, parfois minuscule. Il faisait transférer des sommes ridicules d'un compte à l'autre, souffrait du prix des commissions, attendait l'événement prodigieux, universel, qui transformerait d'un coup de baguette les centimes en milliards. Les promotions orientaient le cours de son existence. Il achetait sans sourciller soixante paquets de spaghettis au rabais et guettait patiemment la baisse des prix du ketchup.

Il fumait sans remords, avec la satisfaction du connaisseur -  On ne mourra pas du cancer . Dans ce domaine, il ne faisait pas d'économies. Il achetait des cigarettes de luxe, d'importation. Même dans les moments difficiles, il les fumait avec amour, sans arrière-pensée. Il fumait les siennes et refusait d'en prendre à qui que ce soit. Il en offrait généreusement à autrui, une ou deux ; une fois même, sous mes yeux, un paquet entier à un mendiant dans la rue.

Ses dettes, son avarice et ses économies, jointes au goût des affaires, engendrèrent une grande fortune. Papi Lolek se méfiait des héritiers comme de la peste. Il torpilla toute tentative de se forger des descendants qui, somme toute, ne sont jamais que des héritiers temporairement déguisés. Il ne pensait pas qu'après sa mort quiconque puisse profiter de son argent. Quand le sujet fut abordé, il monta sur ses grands chevaux, agita un poing dissuasif contre les enfants qu'il n'avait jamais eus, en les avertissant de ne pas s'approcher de son argent. Chaque soir, il allait se coucher vivant et le matin, il héritait de sa propre fortune.

Aucune faille dans le système, en apparence.

Traduit de l'hébreu par Vera Lasry

Amir Guttfreund, né à Haïfa en 1963, a obtenu une maîtrise de mathématiques appliquées du Technion de Haïfa. Il est officier d'active dans l'armée de l'air. Our Holocaust est son premier ouvrage. 

5 commentaires:

Clau a dit…

et bien dis donc en voilà de la lecture qui m'a passionnée sur ton blog bzbz

Claire a dit…

Je suis contente que tu apprécies, j'ai adoré ce livre tu le sais. Je ne peux lire la littérature israélienne qu'en français malheureusement. Elle contient des merveilles et mérite vraiment d'être connue. A voir et à écouter sur : http://sdl.akadem.org/

Unknown a dit…

Merci pour cet extrait qui donne envie de lire la suite...C'est bien ça de pouvoir se choisir un parent ,j'aime cette idée !
Bises Edith

Frani a dit…

Bonjour
Ce livre me tente par ce que je viens d'en lire...Merci
Bonne journée. Bises. Frani

piroulie a dit…

Cet extrait m'a donné envie de lire le livre
bisous Vivi et merci